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La vision double inconsciente


Petit lexique :

DIPLOPIE : vision double qui peut être physiologique (normale) ou pathologique.

Nous avons deux yeux donc deux images arrivent au cerveau. L’humain, contrairement aux animaux, doit utiliser une vision binoculaire, c’est-à-dire superposer les images des 2 yeux, en croisant les axes de visée sur l’objet fixé et ce, avec une précision parfaite. Il doit donc en permanence faire des micro-loucheries pour voir en binoculaire.

J’exclue ici totalement le sujet des strabismes d’angle constant datant de la petite enfance, car ce sont des cas très complexes ayant entrainé une adaptation de compensation donnant un mode de gestion visuelle totalement différent. Je pourrai en parler plus tard, si vous êtes intéressés.

Donc, toute image fixée doit être vue simple, par superposition. Il est normal de voir double en avant et en arrière du plan de fixation, c’est toujours reçu en double par notre cerveau, mais on en a rarement conscience.

NEUTRALISATION : capacité du cerveau à éliminer une information sensorielle qu’il estime inutile ou gênante. Il reçoit l’information et n’en fait pas part à la zone consciente.

Petite démonstration :

Prenez une baguette (allumette géante, baguette chinoise, pic à fondue, aiguille à tricoter…) Tenez-la sur le plan horizontal, à la hauteur des yeux, dans le plan sagittal (comme une flèche qui viserait votre visage).

Fixez-la soit sur la partie avant, soit en son milieu pour ceux qui ont trop mal en louchant, c’est le cas de la plupart des migraineux.

Vous verrez en y prêtant attention, que l’allumette est double sauf à l’endroit où vous croisez les axes de vos yeux. Elle est donc vue en X ou en V.

Dans ces pathologies binoculaires que je trouve chez 40 % de la population de tout âge, les yeux se calent mal, le cerveau utilise la neutralisation pour tenter de gérer le problème, mais il l’utilise de façon pathologique sur le plan de fixation au lieu de se contenter de l’avant et de l’arrière-plan.

La plupart du temps, il est très satisfait de sa solution de compensation.

Là où rien ne va plus, c’est quand l’image qu’il a l’habitude de neutraliser lui arrive toute belle, pleine de superbes couleurs bien lumineuses. Horreur ! C’est trop lumineux, je n’arrive plus à effacer, à « zapper » l’image !

Que faire ? Fermer un œil ? Cela oui, c’est chouette ! Ca va mieux tout de suite. Mais certains cerveaux se disent : « Non, non ! Il suffit de tirer mes petits muscles oculomoteurs et je superpose tout bien comme il faut. » Alors là, si les muscles sont OK, ils tirent et tirent courageusement, tout le temps qu’il faut et après… ils vont avoir super mal (migraine derrière les yeux).

Ou alors le cerveau dit : « Ils sont tout mous ces muscles et si je tire, c’est risqué ! Si je calais un peu mieux mon crâne, histoire de mettre le croisement des axes visuels à sa bonne place ? » Pas bête, ça marche ! Mais après, les pauvres muscles s’en plaignent (migraines au niveau des cervicales).

Ou encore : « Je n’y arrive pas, rien à faire, je ne peux pas lire, c’est doooouuuble ! au secours ! »

Dans ce cas, ça veut dire qu’il ne cale pas mieux quand il croit voir simple sur une écriture plus grosse et moins lumineuse, mais là, il neutralise.

Ce n’est pas parce qu’il neutralise qu’il n’essaie pas d’améliorer constamment son potentiel visuel en tentant de caler, un peu par-ci, par-là. Quand il fait ça, ça se traduit par une impression d’être obligé de se concentrer pour lire.

La vue est un SENS et ne doit pas être utilisé en état de concentration permanente. Pas plus que l’odorat ou le toucher !

Ce dysfonctionnement est à l’origine d’un stress visuel très fréquent et très lourd à vivre. C’est également le problème de la diplopie ignorée de nos enfants, dont 40 % sont touchés.

J’ai fait, à la demande du Recteur d’Académie de Corse, une conférence à ce sujet au colloque sur la dyslexie à Bastia (mai 2009), pour informer l’Académie de mes théories.

La vue pour l’humain est le sens qui a pris le plus de place dans nos cerveaux, puisqu’il occupe 80 % de la place sensorielle, les 20 % restants sont partagés entre les 4 autres sens (toucher, ouïe, odorat, goût).

Imaginez devoir entendre tout le temps de façon très difficile, et vous concentrer.

Ex : écouter attentivement une conférence avec un bruit de fond de travaux (perceuse…)

Et ça, tous les jours de votre vie !

Et l’ouïe est moins importante que la vue !

Ceux qui ont découvert une autre gestion visuelle grâce à mon traitement peuvent témoigner de la différence.

Le petit mot de la fin :

Si tout cela vous semble parfaitement correspondre à votre cas, ne soyez pas inquiets. Bien que vos cerveaux soientt incapables de trouver seuls la solution pour sortir du cercle vicieux, sinon vous n’en seriez pas là, ils sont tous capables d’intégrer, avec ma thérapie, un fonctionnement normal et ce, parfois très très vite.

Certains d’entre vous en sont les témoins, tout surpris de découvrir leurs capacités visuelles (parfois en une seule séance, parfois au bout d’un mois ou plus).

Si vous avez des critiques ou des questions, je suis à votre disposition.

PS : Je précise que les orthoptistes savent une grande partie de ce que je vous explique, mais il manque quelques détails extrêmement importants à ce qui nous est enseigné, comme un élément qui empêcherait une formule chimique de fonctionner.

Solax.

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