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Adopter la bonne attitude face à la migraine et en finir avec les maux de tête quotidiens.

Dernière mise à jour : 28 juin 2022


Je viens vous parler un peu de mes théories.


Comme vous le savez, j’ai développé une thérapie pour les migraines , vertiges, dyslexies, photophobies, claustrophobies, agoraphobies, blocage douloureux que ce soit des cervicales, de la mâchoire , de l’épaule, du bras , du poignet…


Ceci m’est arrivé par hasard, alors que le but de mes recherches était de rendre efficace le traitement orthoptique que l’on m’avait enseigné et qui ne fonctionnait que trop peu, à mon goût.


Je me suis rendu compte que ce nouveau traitement guérissait les symptômes de personnes qui n’étaient pas venues me consulter dans ce but.


Au fil des décennies , les guérisons multiples m’ont fait me poser la question. Quel peut être le rapport entre ma thérapie et la migraine ou autres symptômes décrits plus haut? J’étais encore, il y a 20 ans, comme tout le monde, incapable d’y voir un lien.


Les années ont passé et à force de recherches et de résultats positifs, j’en suis arrivée à être certaine de l’origine de la plus grande majorité de ces douleurs chroniques.


Ma conviction est que c’est un dysfonctionnement de la gestion cérébrale de la vision binoculaire qui est en cause, créant des douleurs musculaires chroniques, derrière les yeux et/ou derrière la nuque, avec une prédilection l’œil non directeur (mais pas toujours), en partant souvent de l’arrière de cet œil jusqu’à la nuque du même côté. C’est d’ailleurs pour cela que le nom de MI-graine a été attribué à un de ces symptômes .

La difficulté de réglage visuel entraîne une position de la tête , pathologique , qui va tétaniser plusieurs muscles du cou et du bras .

Les muscles des yeux s’engorgent ( vertiges, nausées, oppressions …) ou se tétanisent également ( migraine ophtalmique , sinusites non virales , douleur frontale, algie vasculaire faciale)


Ce dysfonctionnement est observé même chez des patients ayant une excellente acuité visuelle. Mes statistiques donnent 90% de personnes souffrant, ayant pourtant une acuité visuelle au delà de 12/10 .


Tous ne sont pas migraineux, heureusement, mais tous ont à supporter un stress visuel. Voici quelques exemples de symptômes :


Difficulté de lecture, dyslexie, céphalées, cervicalgie, mauvaise vision du relief, yeux qui piquent, gêne sur l’ordinateur, tics de clignement des paupières, posture de la tête « menton levé » ou « menton baissé » tête inclinée sur l’épaule , luminosité insupportable, troubles d'élocution, douleurs dans le bras, claustrophobie, dyslexie, hypersensibilité de l’odorat , sinusites chroniques, douleurs articulaires de l’épaule, du coude, du poignet, des doigts, certains troubles de type épileptiques …et bien d'autres encore


Il y a bien sûr plusieurs facteurs déclenchants que vous connaissez tous, comme les variations de température, les variations hormonales, le stress, les lumières fortes, la fatigue etc… Ce sont toujours des douleurs ou gonflements musculaires qui en sont responsables.


Mon analyse du phénomène déclenchant est que les variations de pression sanguine modifient l’apport en oxygène au niveau des muscles hypersensibles, provoquant ainsi l’accumulation d’acide lactique dans ces muscles, et donc leur douleur.

La dilatation des vaisseaux, observée est pour moi la conséquence de la tétanie du muscle...comme si il y avait un garrot.


Pour les femmes , les hormones jouent sur la souplesse des muscles .


J’ai traité plusieurs cas de migraines dites « hormonales » de la même manière que les autres.


Si les facteurs déclenchants ne sont pas tous les mêmes et si la localisation de la douleur migraineuse n’est pas non plus toujours la même, le problème binoculaire est systématique chez tous les symptômes observés et la localisation ne dépend que de l'oeil fixateur (qui parfois change en vision de loin, le cas des migraines qui changent de côté) et du ou des muscles concernés sur cet oeil, qui correspond pour chacun d'entre eux à une réaction spécifique posturale de la nuque.


Cette variabilité entre les patients est due au fait que nos cerveaux ont plusieurs possibilités de gestion de la difficulté binoculaire.


En voici 3 exemples :


1/ Je cale mal mes yeux, je ne tire pas sur les muscles des yeux, mais sur ceux du cou pour épargner les yeux


2/ je cale mal un œil, je décale le visage vers le côté pour éviter la contraction du muscle de l’œil. Exemple : visage tourné un peu à droite, devant un écran d’ordinateur, permettant à l’œil gauche de rester droit dans l’orbite, alors qu’il devrait loucher légèrement vers le milieu de l’écran (douleur de la nuque) évitant ainsi de se contracter.


3/ Je neutralise fort la deuxième image et je tiraille un peu partout à la fois.

Le cerveau a la capacité de gommer l’image d’un œil , on la reçoit toujours , en double, mais on n’en est plus conscient .


La migraine ophtalmique fait pour moi partie du même processus. Je m’explique : les yeux calent mal en permanence, le cerveau utilise le joker « neutralisation » (voir explication à ce sujet dans un autre topic).Il s’agit d’une tendinite d’un muscle de l’oeil

Je suis la seule à y avoir pensé, il y a plus de 30 ans déjà , alors que toutes les personnes souffrantes ont de suite senti que cela venait de leurs yeux, ils se sont toujours entendu dire que non, les yeux vont bien, et orientés ailleurs ( neurologie, psychologue et autres)

Mais posez vous une bonne question « si je sais, moi, que c’est la faute de mes yeux, je le sens! Comment ce peut il qu’on me certifie que mes yeux vont bien ? Je sais quand même où j’ai mal ? »


Dans le cas des photophobies par exemple :


L’image neutralisée est d’un coup plus neutralisable ; soit qu’elle est trop lumineuse, soit que la vision binoculaire est soudainement indispensable (besoin urgent de voir correctement le relief).


L’adducteur de l’oeil, faible et courbaturé en permanence, vient alors se contracter brusquement pour recaler la visée binoculaire (pour laquelle une légère loucherie est indispensable).


Il s’ensuit une crampe semblable à la crampe d’un mollet, mais derrière l’œil. Le muscle alors très contracté appuie fortement sur le globe, provoquant parfois une sensation d’aura lumineuse. C’est vrai que je suis la seule à dire ça, mais cela me semble absolument logique et je l’ai vérifié au fil de mon expérience thérapeutique.


Toute pression tactile sur le globe oculaire au niveau de la rétine, c’est-à-dire depuis le globe latéral jusqu’à l’arrière, provoque une sensation lumineuse.


Petite expérience pour le prouver : mettez-vous dans une semi obscurité, fermez les yeux et tournez-les loin vers la droite. Appuyez sur votre œil gauche, dans le coin temporal, avec votre index en tournant doucement ou en tapotant.


Vous verrez un rond lumineux bleuté, de la taille de votre index, qui tourne en même temps que lui, mais qui sera vu à votre droite, alors que vous appuyez à gauche. Si la pression était plus forte et plus loin derrière le globe, l’aura lumineuse serait encore plus visible. D’ailleurs, un bon coup sur l’œil fait voir 36 chandelles (même phénomène).


C’est normal, la rétine temporale gauche est programmée pour recevoir les informations visuelles venant de la droite. Quand vous la touchez avec le doigt, elle croit recevoir une information lumineuse et votre cerveau vous dit qu’il y a une lumière qui vient de votre droite. Moi j’explique les auras migraineuses de cette façon.


J’ai aussi eu à traiter plus de cas de migraine ophtalmique… et aucun échec à ce jour. Cela me conforte dans mes convictions.La difusion du problème reste locale et ne part plus sur la nuque-


Pour conclure, je suis sûre de mes théories et sûre d’être capable de régler le dysfonctionnement binoculaire de chacun d’entre vous.


Là où je suis moins sûre, c’est de la rapidité du traitement, lorsque les muscles sont depuis très longtemps malmenés et que l’abus de médicaments fait qu’ils deviennent hypersensibles. De plus, les patients qui viennent de loin vont tous devoir continuer le traitement seul, sans que je sois là pour les diriger, donc les résultats plus aléatoires.


Mais je sais que c’est faisable. J’ai bien conscience que les résultats ne vont pas toujours être aussi rapides et spectaculaires que sur mes patients corses, mais ils seront là quand même au bout d’un certain temps. Parfois on a la bonne surprise que ce soit très rapide.


Le combat le plus difficile restera toujours celui de la correction optique parfaite, il est très rare qu'un ophtalmo, opticien, orthoptiste ait conscience que c'est absolument indispensable et l'usage fait que c'est presque toujours au moins un petit peu faux et souvent complètement faux ! (98% des corrections observées)


Les yeux qui forcent constamment, surtout sur écran, bloquent leur cristallin ( zoom) en loupe, ce qui fausse toutes les mesures des appareils ( réfractomètre automatique) et on y voit ensuite parfaitement clair avec une correction pourtant très différente de celle qu’il faudrait porter .


Par contre, je suis consciente d’être sûrement la seule à pouvoir vous aider et même si pour moi, c’est un défi, je le relève et l’assume avec tout mon dévouement.


Vous avez tous compris que je me bats pour vous et par passion pour mon métier. J’ai déjà senti chez plusieurs d’entre vous une grande solidarité. Sachez que j’ai autant besoin de votre soutien, que vous du mien.


Solax.

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