Les douleurs de contractures au niveau des cervicales sont très souvent liées aux difficultés de micro-loucheries des yeux. Ces douleurs diffusent sur tout l’arrière du crâne et en latéral, c'est-à-dire en suivant le trajet du nerf d’Arnold.
Le cerveau a tendance à contracter la nuque pour soulager les muscles de nos yeux.
Lorsqu’on rapproche très près entre les deux yeux un objet comme un crayon, si les yeux ne peuvent pas loucher dessus, soit l’un d’entre eux renonce et glisse vers la tempe (la vision induite doit alors être neutralisée par le cerveau), soit on recule la tête pour y arriver ; il arrive aussi que la tête bascule « menton levé » ou « menton baissé » ou encore dévié à droite si c’est l’œil gauche qui n’a pas de force musculaire.
Ce phénomène est bien visible lorsqu’on cherche à voir très près, il est plus léger pour la vision courante, mais bien présent lors de l’utilisation d’un ordinateur et même en vision de loin, comme expliqué précédemment. L’ordinateur présente à lui seul les deux difficultés principales pour la vision binoculaire, à savoir le contraste lumineux et l’obligation de la contraction des adducteurs en endurance en vision de près, de façon à ce que le cerveau ne reçoive pas l’image en double.
Nous avons trois paires d’adducteurs oculomoteurs (muscles loucheurs) : ceux qui louchent en haut, en bas et sur le plan horizontal.
Généralement, ceux qui louchent en bas sont plus souples. Lorsqu’on tente de loucher, le cerveau relève le menton, ce qui lui permet d’utiliser le regard « yeux baissés ». Si au contraire ce sont les adducteurs hauts qui sont plus souples, la posture sera « menton baissé ».
Une hyperphorie (un œil au repos plus haut que l’autre) induit une inclinaison de la tête vers l’épaule.
Il est a relever que la posture menton levé donne un air « supérieur » et celle menton baissé un air « timide ». Un enfant qui présente un de ces symptômes en subira l’influence sur son développement psychique, puisqu’il donne à son entourage des réflexes de réaction à l’attitude qu’il semble dégager mentalement. Lorsque l’on pense que l’autre est timide, on a tendance à l’écraser ; lorsqu’on pense qu’il est hautain, on a tendance à l’attaquer. Ce sont des réflexes archaïques dont on n’a pas conscience.
De même, la personne au regard « fuyant » qui ne peut soutenir la convergence sur le visage de son interlocuteur sera considérée comme étant fourbe.
Des douleurs peuvent apparaître en conduisant parce qu’il faut tirer en endurance sur les adducteurs pour ne pas abandonner une bonne vision stéréoscopique. En effet – comme déjà expliqué – lorsqu’il n’y a aucune contraction des muscles oculumoteurs, les yeux sont presque toujours écartés, il faut déjà loucher pour les avoir parallèles.
Si les muscles loucheurs sont faibles, une raideur de la nuque associée à la concentration visuelle surviendra. Les douleurs qui s’ensuivent arrivent souvent le lendemain lorsque les courbatures s’installent. Á terme, on crée une hypersensibilité de ces muscles, ce sont toutes les douleurs que vous sentez derrière la nuque. Ces contractures de de posture visuelle sont douloureuses.
Dans le cas d’arthrose cervicale, il y a une douleur due à l’arthrose bien sûr, mais celle-ci sera décuplée parle problème de la posture.
Il faut réaliser que, les muscles souffrent autant lorsqu’on adopte une mauvaise posture de la tête par compensation, c’est parce que le crâne est très lourd. Il faut que son centre de gravité soit dans l’axe de la colonne vertébrale ; s’il est en arrière, ce sont les muscles de la nuque qui le portent en endurance et en permanence.
On peut se représenter cette tension musculaire plus facilement en imaginant un biceps qui porterait un « panier de courses » bien lourd en petites contractions permanentes plusieurs heures par jour. On ne s’étonnerait pas d’avoir régulièrement mal au bras.
Solax.
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